Située au centre de la Citadelle, La Cité Impériale de Hue était le quartier où résidaient les bureaux les plus importants.
Il y a une zone dédiée au culte des seigneurs et des rois de la Dynastie des Nguyên
La Cité Impériale de Hue (Hoàng Thành) a aussi un autre nom : « Dai Nôi » (Le Grand Intérieur). Construite en 1804, la Cité a un pourtour rectangulaire d’environ 2456 mètres de périmètre, 606 mètres de large du Nord au Sud et 622 mètres de long de l’Est à l’ Ouest. La Cité Impériale a quatre portes, la porte Ngo Môn est la porte principale (porte du Midi), à gauche la porte de Hiên Nhon (porte de l’Humanité), à droite la Porte de Chuong Duc (porte de la Vertu) et derrière est la porte de Hoa Binh (porte de la Paix).
Tout le pourtour de la Cité est protégée par le canal Kim-Thuy (métal et eau).
Au nord l’eau de ce canal déborde la rive et entre jusqu’aux lacs dans la Cité Impériale.
Devant chaque porte, le canal Kim-Thuy est traversé par un pont en pierre.
Toutefois, devant la porte de Midi, il y a trois ponts dont celui du milieu, en granit blanc, était toujours réservé au Roi.
Tous les mandarins militaires et civils étaient obligés d’emprunter les autres ponts, dallés en briques.
Tous les ponts portent le même nom : Kim Thuy Kieu (métal-eau pont).
La Tour du Drapeau est le point central de la Ville. Vue de la Cité Impériale de Hue, cette tour ressemble à une grande forteresse constituée de trois bases pyramides superposées.
Construite en octobre 1807 sous le règne de Gia-Long, elle fut agrandie et embellie par le roi Minh Mang selon le document Thuc Luc, (la chronique de la dynastie des Nguyên). La Tour du Drapeau est haute de 17m40, composée de trois étages: dont la superficie décroît de bas en haut : le premier de 5m60, le deuxième de 5m80, le troisième de 6m.
Sur ce bastion en brique sont installés huit canons. Il y a deux petites forteresses sur chacun des deux côtés du 3ème étage
Au début la colonne était en bois. Composée de deux pièces, elle était haute de 29m52.
En 1846, à cause de sa laideur, le roi Thieu Tri la remplaça par une autre. Sous l’époque du roi Thanh Thai, elle fut brisée par le typhon en l’année lunaire Thin (1904). Avec l’aide des Français, on a refit une autre en fonte. L’armée française est revenue 43 ans plus tard (1947) : elle fut encore brisée une fois par la guerre.
En 1948, on en reconstruisit une autre en béton, haute de 37m, constituée det quatre parties dont les trois supérieures portent chacune une barrière. La 4ème est la plus basse qui se repose sur une terrasse en ciment à laquelle on accède par de nombreuses marches
De bas en haut, cette colonne est fixée par des barres de fer servies comme un escalier.
Sous l’époque des rois Nguyen, au sommet de la Tour flottait tous les jours un drapeau jaune.
Aux jours de grande fête (par exemple la Fête Nationale, appelée la Cérémonie de Culte Nam-Giao), on montait un drapeau long de 4m large de 3m60 fait en peau de mouton ou en brocard brodé au milieu d’un dragon et dentelé à sa périphétie.